Les ménages québécois dépensent en moyenne1 annuellement 2 469 $ en 2019 pour des services qui leur permettent de communiquer et d’avoir accès à des médias. C’est plus de 15 % de plus que cinq ans plus tôt. Les ménages canadiens déboursent davantage, soit 3 086 $2. Malgré cette différence, l’augmentation dans leur cas atteint le même taux que le Québec depuis 2013.
1. Évolution des dépenses médiatiques et de communication des ménages, au Canada et au Québec de 2013 à 2019*
Non seulement les Canadiens consacrent-ils à ce type de biens et services des sommes plus importantes que les Québécois, mais celles-ci représentent une portion supérieure de leur budget, soit 3,3 % comparativement à 3,1 % pour les Québécois. Pour l’ensemble du Canada, cette part s’avère identique à celle de 2013, alors qu’elle a augmenté de 0,06 % au Québec.
2. Évolution de la part des dépenses médiatiques et de communication dans les dépenses totales des ménages, au Canada et au Québec de 2013 à 2019*
Le rangement des diverses catégories de dépenses au titre de la communication et des médias selon leur importance est le même qu’il s’agisse de l’ensemble du pays ou du Québec considéré isolément. Les frais reliés à l’utilisation d’un ou de plusieurs téléphones mobiles3 dominent largement. Ils sont suivis par les services d’accès à Internet, la télédistribution4, la téléphonie filaire, les services en ligne5, les revues, et, au dernier rang, par les journaux.
Par rapport à l’ensemble des Canadiens, les Québécois consacrent une partie moins importante de leur budget à la téléphonie mobile ainsi qu’aux services en ligne et aux journaux et aux revues6. En contrepartie, ils attribuent une portion plus élevée à la télédistribution, à l’accès à Internet et à la téléphonie filaire. En termes de dollars, les ménages canadiens déboursent, en moyenne en 2019, 108 dollars de plus que ceux du Québec pour des services d’accès à Internet (728 $ versus 620 $) et 42 dollars de plus pour des revues (131 $ versus 89 $).
Trois des six types de dépenses présentés ici ont gagné en importance depuis 2013, tant au Québec qu’au Canada. Il s’agit de la téléphonie mobile, des services d’accès à Internet et des services en ligne. À l’opposé, la télédistribution, la téléphonie filaire, les revues et les journaux ont perdu du terrain.
3. Répartition des dépenses médiatiques et de communication des ménages selon le type de dépenses, au Canada et au Québec en 2013 et 2019
Mise à jour : octobre 2022
Notes
[1] Il s’agit de dépenses moyennes pour tous les ménages et non de moyennes pour les seuls ménages qui ont encouru tel ou tel type de dépense pendant l’année. Ainsi, le ménage qui n’a acheté aucun appareil ménager pendant l’année sera considéré pour établir la moyenne comme ayant dépensé 0 $ à ce titre. ↑
[2] Les ménages canadiens disposent d’un revenu moyen supérieur à celui de l’ensemble des québécois. Conséquemment ils déboursent au total quelque 14 000 $ dollars de plus par année. ↑
[3] L’achat d’appareils n’est pas inclus. ↑
[4] Cela fait référence au câble, à la télévision par protocole Internet (IPTV) et aux services par satellite utilisés pour fournir des services de télévision. ↑
[5] Il s’agit notamment des frais encourus pour le visionnement de films ou de séries par Internet, pour les jeux en ligne, les jeux de hasard en ligne et les services d’hébergement de données. ↑
[6] La donnée pour les revues et les périodiques au Québec n’est pas disponible en 2019, ce qui peut affecter l’importance de la catégorie dans le budget médiatique de ce groupe. ↑